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La stimulation dans le cadre de la Fécondation In Vitro

La stimulation des ovaires dans le cadre de la FIV a pour objectif d'assurer le développement simultané de plusieurs follicules sur les ovaires au lieu d'un seul, et donc de pouvoir ainsi disposer de plusieurs ovocytes pour réaliser la FIV dans les meilleures conditions possibles.

La stimulation dans le cadre de la Fécondation In Vitro

En effet, il faut savoir que les ovocytes recueillis en FIV ne sont pas tous matures, que les ovocytes matures ne sont pas tous fécondés par les spermatozoïdes, et que les embryons obtenus après fécondation n’ont pas tous la même capacité d’implantation dans l’utérus.

Au total, pour obtenir des résultats satisfaisants, il faut pouvoir transférer 1 embryon de bonne morphologie et congeler les embryons surnuméraires, ce qui nécessite environ 8 ovocytes recueillis au départ.

 

Les étapes de la stimulation ovarienne

Le plus souvent, la stimulation ovarienne se déroule en trois temps :
 

1. Le blocage

Une première étape, appelée blocage, a pour but de mettre les ovaires au repos afin d’éviter une ovulation spontanée au cours du cycle.
Lorsque ce blocage ovarien est réalisé grâce à l’injection unique d’un médicament spécifique (agoniste de la GnRH Décapeptyl®, Enantone®, Gonapeptyl®), on parle de « protocole par agoniste retard » ou « protocole long ».
Cette injection Intramusculaire ou Sous Cutanée sera faite le 1° ou le 2° jour du cycle. Un bilan échographique et biologique sera demandé une dizaine de jour plus tard pour vérifier que ce blocage a été efficace.
 

2. La stimulation

Ensuite vient l’étape de stimulation ovarienne proprement dite au cours de laquelle la croissance de plusieurs follicules est assurée grâce à un traitement hormonal par gonadotrophines (FSHPuregon®, Gonal®, Fostimon® ou FSH/HMG Menopur®).
La stimulation est surveillée par un monitorage de l’ovulation, c’est-à-dire un double contrôle échographique et biologique : les échographies ont pour but de mesurer les follicules et donc de suivre leur croissance, et les dosages hormonaux (estradiol) dans le sang ont pour but d’évaluer la qualité de la sécrétion hormonale des follicules.
 

3. Le déclenchement

Le troisième temps de la stimulation consiste en un déclenchement de l’ovulation qui est réalisé grâce à l’injection d’une autre hormone appelé hCG (Ovitrelle, Hormone Chorionique Gonadotrophique ).
Cette injection doit se faire à un horaire très précis, généralement le soir vers 22 heures, puisque la ponction ovocytaire sera réalisée en milieu hospitalier 35 à 36 heures après cette injection d’hCG pour éviter que les ovocytes ne soient spontanément « pondus » avant que le chirurgien ne puisse les ponctionner.

Il faut savoir que le blocage peut également être réalisé en même temps que la stimulation ovarienne dans le cadre des protocoles appelés « protocoles courts ».

Il peut aussi être réalisé à l’aide non pas d’agonistes (décapeptyl 01,mg), mais d’antagonistes du GnRH (cetrotide 3mg ,cetrotide 0,25 mg,orgalutran ), selon des protocoles particuliers.
Dans ces deux derniers cas, la stimulation ovarienne et le déclenchement de l’ovulation sont réalisés et surveillés de la même manière que lors d’un protocole dit « long ».

Ces protocoles débutent dés le 1° ou le 2° jour du cycle après un contrôle échographique et biologique. Dans certains cas, ces protocoles peuvent débuter après un oestroprogestatif (pilule) le lendemain de l’arrêt de la plaquette.

Le blocage ovarien préalable ou concomitant a pour but, essentiellement, d’éviter les ovulations spontanées (1 à 2% ) qui étaient avant cela à l’origine de 25% d’annulation. Ce sont les dosages de progestérone et de LH ainsi que l’échographie qui permettent de détecter ces ovulations spontanées.
 

Le choix du protocoles de stimulation

Le choix du protocole de stimulation dépend souvent de l’indication de la fécondation in vitro mais également du résultat des bilans hormonaux et du test de la réserve ovarienne (FSH , AMH, échographie pelvienne ) qui auront été demandés préalablement dans le bilan.

Le but recherché quel que soit le protocole est d’obtenir un nombre suffisant d’ovocytes matures pouvant aboutir à l’obtention d’embryons réimplantables.
Notre souci est également d’éviter les grossesses multiples et leurs conséquences obstétricales ce qui nous amène le plus souvent à ne replacer qu’un seul embryon et à congeler les embryons surnuméraires.

De la même façon les médecins suivant cette stimulation éviteront de provoquer un syndrome d’hyperstimulation ovarienne dont les conséquences peuvent parfois êtres très graves telles que les thromboses veineuses profondes.

Lorsque le suivi est effectué à l’IMR nous vous demandons de prendre rendez-vous au secrétariat pour une échographie et vous verrez à la suite un médecin de garde qui demandera éventuellement un bilan biologique effectué sur place. Mais ce suivi peut-être fait par votre médecin si vous le désirez en cas d’éloignement ou de vos habitudes. L’IMR restera en contact avec lui pour assurer une surveillance qui rentre dans le cadre de nos protocoles.

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